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Les professionnels de l’après-sinistre ont développé un savoir-faire reconnu pour sauver et remettre en état des biens sinistrés. Une récente étude permet pour la première fois de mesurer l’impact environnemental de cette pratique.

Suite à un sinistre, comme un incendie ou un dégât des eaux par exemple, les experts et assureurs ont parfois recours de manière trop systématique au remplacement à neuf des biens dégradés. Pourtant, la pratique du sauvetage permet de remettre en état les biens, de gagner en rapidité dans certains cas, avec un impact sur l’environnement qu’on imagine fortement réduit.

Forte réduction des impacts

Les résultats sont sans appel. Ils démontrent qu’en faisant varier l’âge de la fenêtre - pour une durée de vie moyenne de la fenêtre de 24 ans - l’opération de sauvetage est moins impactant pour l’environnement que l’opération de remplacement jusqu’à un sinistre qui surviendrait au bout de 23 ans. Pour une fenêtre de 6 ans, le sauvetage permet de diminuer de plus de 75 % les impacts engendrés par l’opération de remplacement. Pour une fenêtre de 12 ans, c’est une diminution de 50 % des impacts et pour une fenêtre de 18 ans, c’est une diminution de 25 %.

Ces données, qui seront certainement utiles pour éclairer la prise de décision des différentes parties prenantes, sont en faveur du recours au sauvetage, et ainsi agir plus fortement en faveur de la transition écologique.